Dans un entretien à la presse suédoise | 11.05.2016
« Bien évidemment, tout le monde a le droit de propager sa foi, mais uniquement par des moyens pacifiques. L’utilisation de l’épée et de la force ne peut être justifiée à notre époque et est complètement à l’encontre des enseignements de l’Islam. Le Saint Coran dit clairement qu’il ne devrait y avoir aucune contrainte en matière de religion » Le Calife a fait ces remarques en évoquant le concept du djihad dans un entretien avec le journal Skansa Dagbladet en Suède 11 mai 2016 à la mosquée Mahmood à Malmö.
Poursuivant sur la montée du terrorisme et de la radicalisation de la jeunesse, Hadhrat Mirza Masroor Ahmad a réitéré ses propos : « Je mets en garde les gouvernements depuis longtemps de prendre des mesures fermes pour éradiquer le terrorisme et l’extrémisme. La Communauté musulmane Ahmadiyya considère que toutes les formes d’extrémisme sont entièrement à l’encontre des enseignements de l’Islam. La vérité est que l’Islam est une religion d’amour et de paix. »
A la question de savoir s’il pouvait se rendre au Pakistan, le Calife a déclaré qu’il ne serait pas possible pour lui d’assumer ses fonctions du Pakistan car les ahmadis y sont déclarés non-musulmans et ne sont pas autorisés à pratiquer leur foi en toute liberté : « Si je vais au Pakistan, que vais-je faire? Chaque semaine, les musulmans ahmadis du monde écoutent mon sermon du vendredi, mais au Pakistan, je ne serai pas autorisé à le prononcer. Au Pakistan, je ne serai pas autorisé par la loi à me définir comme un musulman ou à diriger la prière ou à prêcher notre message de l’Islam. »