Republication des caricatures du prophète par Charlie Hebdo | 01.09.2020
communiqué de presse
le 1er septembre 2020
La Communauté musulmane Ahmadiyya désavoue clairement la rédaction de Charlie Hebdo dans la rediffusion des caricatures du Prophète de l’Islam (pssl).
Elle continuera d’exprimer son soutien sans réserve aux membres des familles endeuillés des attentats ayant frappé la rédaction de Charlie Hebdo. Elle manifeste son soutien aux membres de la rédaction pour le procès à venir.
Aux yeux de notre communauté, le Saint Prophète (pssl) demeure un exemple de patience et nous appelons clairement les musulmans à ne pas verser dans la violence, qu’elle soit verbale ou physique. Le Président de l’Association Musulmane Ahmadiyya de France, M. Ashfaq Rabbani, a déclaré :
« La fraternité implique le respect mutuel, le respect des croyances et des sentiments des uns et des autres. C’est ce respect qui favorisera l’harmonie au sein de notre société. Ainsi la rédaction de Charlie Hebdo aurait dû veiller au respect des sentiments des français de confession musulmane, et ne pas republier ces caricatures qui avaient blessé le sentiment de millions de musulmans de notre pays. »
Hadhrat Mirza Masroor Ahmad, Calife et Imam de la Communauté Musulmane Ahmadiyya Internationale, avait dit en 2015 lors de la publication des caricatures du Prophète (pssl) :
« C’est un triste jour où les médias – qui sont supposés informer, éduquer, et créer une entente et une harmonie entre les différentes races et religions – se mettent délibérément à provoquer et à aggraver les sensibilités religieuses par des insultes lancées contre le Fondateur de la grande religion de l’Islam. Bien que la liberté d’expression ait été utilisée comme prétexte, les médias ont la responsabilité de respecter les sentiments religieux de toutes les religions. Dans ce monde, nous vivons dans une société multi-religieuse et il nous incombe de comprendre les uns les autres, et de respecter les croyances d’autrui, et de vivre dans la paix et l’harmonie. »
Fin de communiqué.